Palestra
Inaugural
Vinciane Dumont
- Presidente de France-Orchidées
Monsieur Marcel
Lecoufle, Monsieur Alasdair Morrisson, Docteur Tan, cher amis,
Les
Orchidées suscitent un intérêt grandissant,
leurs fleurs sont de plus en plus commercialisées, la connaissance
scientifique progresse et les œuvres d’art qui les
concernent se diversifient. La France a l’honneur d’accueillir
le plus grand rassemblement international consacré à
ces fleurs séduisantes. Ce fut pour nous une lourde responsabilité
et c’est aujourd’hui une grande joie, que de mettre
les ressources de la culture française au service des Orchidées,
et de tous leurs amoureux.
Le premier Congrès Mondial d’Orchidées (World
Orchid Conference) eut lieu en 1954 ; de telles réunions
se sont reproduites tous les trois ans, dans différents
pays. Pour la première fois, cette manifestation exceptionnelle
est reçue dans un pays francophone. Nous sommes particulièrement
heureux de recevoir ici, en Bourgogne, tous ceux qui se passionnent
pour les Orchidées, pour leur étude, pour leur beauté,
pour les commercialiser ou pour les faire connaître.
Pourquoi organiser régulièrement une telle réunion
autour de fleurs ? Les raisons sont multiples.
Au cœur du Congrès se trouvent les conférences,
présentées par des spécialistes de tous les
aspects relatifs aux Orchidées. Des scientifiques exposent
les derniers progrès des connaissances, des horticulteurs
montrent l’évolution des techniques et des obtentions
de plantes superbes, des explorateurs racontent la découverte
des Orchidées dans leur lointaine nature d’origine
… Ces cycles de conférences nourrissent le congrès
et lui donnent sa tenue intellectuelle. Les suivre vous permettra
de mettre à jour vos connaissances.
Mais un Congrès comme celui-ci est bien autre chose encore.
Les 5 jours que nous passerons ensemble seront une occasion unique
d’échanges amicaux avec les connaisseurs, les éleveurs
d’Orchidées, et simplement avec tous ceux que ces
plantes passionnent. Plus encore, des liens amicaux se lient dans
une atmosphère confraternelle et chaleureuse.
Les 18 éditions de ce Congrès ont été
bien différentes les unes des autres : les congressistes
ont, à chacune, découvert l’ambiance et la
culture du pays hôte. Entre Houston, où eut lieu
la première édition, Hawaï, Londres, Rio, Shah
Alam, Tokyo et Dijon, pour ne citer que quelques-uns de ces grands
congrès, que de différences ! Chaque pays a sa culture
et sa langue, mais aussi sa propre flore d’Orchidées
sauvages, ses traditions de culture et de commercialisation des
Orchidées ; les participants changent d’un congrès
à l’autre, comme changent les thèmes principaux
des conférences.
Le
Congrès se renouvelle et survit grâce à l’enthousiasme
et au charisme de personnages-phares. Depuis Houston, en 1954,
certains, nous ont malheureusement quittés. Mais notre
assemblée ne s’est pas appauvrie, beaucoup de nos
grands maîtres sont parmi nous. J’aimerais dédier
ce congrès à deux d’entre eux :
Marcel Lecoufle, qui nous fait l’honneur et le plaisir d’être
parmi nous aujourd’hui ; ses recherches sur la flore malgache,
ses travaux dans le domaine de l’hybridation et de la culture
ne sont plus à présenter.
Et Alasdair Morrisson, à qui j’aimerais rendre hommage
ici : cet homme cultivé dont la moindre parole est riche
d’enseignement et de réflexion, ce médiateur
hors pair
Il
me faut également évoquer Eric Hagsater, qui est
à l’origine des progrès faits dans la connaissance
des Orchidées d’Amérique Latine. C’est
lui qui m’a initiée aux Orchidées, dès
mon arrivée au Mexique ; entre la découverte des
Orchidées et ses conseils, j’y ai passé de
merveilleuses années. J’ai eu la chance de le seconder
pendant des années, à la tête des Spécialistes
d’Orchidées à l’UICN ; nous avons ensemble
publié l’Orchid Action Plan.
Nous
avons aujourd’hui pour Président de séance
le Dr. Kiat Tan, Directeur du Jardin Botanique de Singapour. Chacun
sait l’œuvre considérable qu’il a accomplie
dans le domaine de la botanique, et qu’il continue à
développer. Sa compétence et son exigence d’excellence
lui permettent de se trouver à la tête d’une
équipe dynamique d’une exceptionnelle qualité.
Que ce soit l’obtention de nouvelles Orchidées, toutes
plus belles les unes que les autres, ou la création de
décors raffinés, ou encore les recherches scientifiques
de pointe, ses résultats nous émerveillent.
Nous
devons le succès renouvelé des éditions successives
du Congrès Mondial d’Orchidées (World Orchid
Conference) aux quatre membres actifs du World Orchid Conference
Trust, et tout d’abord à sa Présidente, Joyce
Stewart. Depuis 25 ans, nous avons ensemble contribué à
divers travaux de comités internationaux : dès le
début de notre collaboration, une grande complicité
s’est installée entre nous. Par son aide à
mon égard, elle a tenu un rôle important dans la
préparation de ce congrès, je lui en sais gré.
J’ai également eu la chance de travailler en étroite
collaboration avec Henry Oakeley, qui a occupé certains
postes à la suite de Joyce, notamment à l’EOC
et à Al.M.
Deux anciens Présidents de l’AOS, Donna Craig et
Peter Furniss, ont mis leur expérience et leur influence
au service des prospections que j’ai faites pour préparer
la mise en place du congrès, en Asie et en Amérique
du Sud.
Tous quatre sont de grands ambassadeurs de l’orchidophilie
dans le monde, tous quatre m’ont dispensé leur aide
et leur support sans compter.
C’est
une grande joie pour moi d’accueillir à Dijon tous
ces grands noms de l’orchidophilie, ainsi que tous les congressistes,
tous les juges, tous les producteurs et tous les amis des Orchidées.
Merci à tous, bienvenue à tous, et que la fête
soit belle.
Por que novas
espécies ainda estão sendo descobertas?
Dr.
Phillip Cribb (*)
Novas espécies
continuam sendo incluídas em levantamentos no ritmo de,
mais ou menos, 200 a 300 por ano. Estas descobertas não
apresentam sinal de diminuir o ritmo. Por quanto ainda durará
este fluxo de novas espécies? As últimas regiões
selvagens estão sendo abertas. As florestas de montanhas
estão ameaçadas, campos são abertos nas encostas.
Muitas orquídeas serão destruídas antes que
os cientistas possam descrevê-las. Eu acredito que a descoberta
de novas espécies ainda vai perdurar por uma ou duas décadas,
mas o tempo está contado. Uma evolução rápida
explicaria o grande número de novas espécies descobertas
nos Andes. Nós vamos discutir esta questão.
(*) - Curador do Herbário de Orquídeas de Kew. Presidente
do IUCN Species Survival Commission`s Orchid Specialist Group.
CITES, sua
evolução e a história de atitudes que suscita
Pr Harold Koopowitz (*)
Eu vou examinar o Anexo
I do CITES e o lugar da familia das orquídeas no anexo
II. Aparentemente CITES prejudica a proteção das
espécies ex situ, criando barreiras burocráticas
incontornáveis. As argumentações segundo
as quais as restrições atuais à exportação
de orquídeas não são provocadas pelo CITES
serão examinadas. A aplicação do CITES varia
de acordo com os países e os signatários. Métodos
para a evolução do CITES serão sugeridos.
Uma cooperação entre os conservadores da natureza,
produtores de orquídeas e CITES seria desejável
para facilitar a colocação no mercado de espécies
através da reprodução artificial em massa.
(*) - Professor (University of Irvine, California). Autor de diversos
livros sobre Botânica.
Estrelas africanas:
Orquídeas angrecoid da África
e Madagascar
Joyce Stuart (*)
Atualmente, pelo menos 55 gêneros de orquídeas epífitas.
Pelo menos 48 destes gêneros, compreendendo um total de
860 espécies ocorrem na África e Madagascar. Mas
há, pelo menos, 18 gêneros monotipos e 23 gêneros
com menos de 10 espécies cada um. Apenas alguns gêneros
com 40 ou mais espécies e Angraecum tem mais de 220 espécies.
Só tamanho não é um critério para
uma genérica mas, certamente, com seu porte, suas inflorescências
e suas flores muito diversificadas, deve ser revisado. Alguns
outros gêneros também mostram notáveis diferenças
entre as espécies.
Nós chamamos atenção sobre os táxons
onde a análise genérica poderá trazer uma
contribuição.
(*) - Autora de livros sobre orquídea. Presidente do The
World Orchid Conference Trust
Cypripedium
in China
Dr. Holger Perner (*)
Dentro do grupo de
orquídeas conhecidas como sapatinho de Vênus, o gênero
Cypripedium compreendendo 48 espécies forma o
segundo maior grupo depois do Paphiopedilum. Há mais de
150 anos Paphiopedilum e Phragmipedium tropicais
chamaram a atenção de cientistas e horticultores.
A China conta com 71% das especies conhecidas. O maior número
de espécies se encontra no sudeste da China, com 25 espécies
dentre as quais 20 são endêmicas desta região.
Todas as seções serão apresentadas. Algumas
observações sobre a ecologia, conservação
e cultivo dos Cypripedium serão apresentadas.
(*) - Huanglong Nature Reserve Sichuan, China
French Orchids
Dr. Jean Koenig (*)
Perto de 150 espécies
de orquídeas selvagens estão na França. Há
50 anos pareciam
menos numerosas, mas pesquisas levaram a um melhor conhecimento
dos táxons permitindo distinguir diversas novas espécies.
Dezoito espécies são muito raras e estão
protegidas a nível nacional. O mapa das orquídeas
francesas está sendo desenvolvido desde há mais
de vinte anos. A repartição das espécies
com elementos quantitativos servem para justificar as ações
de proteção em andamento ou a serem previstas. A
evolução das populações neste período
apresenta modificações que podem ser causadas por
mudanças climáticas e ação humana
direta.
(*) - Engenheiro (National Institute for Agricultural Research).
Vice presidente da Sociedade Francesa de Orquídeas.
Os Novos Gêneros
Descobertos no Equador
Alexander Hirtz
Constatou-se uma explosão
recente na evolução de certos gêneros de orquídeas
no Equador, com 2.200 novas espécies descobertas nas últimas
décadas. Apenas 12% do total de 220 gêneros do Equador
relacionam-se a 90% das novas espécies descobertas. Alguns
novos gêneros foram descobertos recentemente como Benzingua,
Teaguea, Suarezia ou Epibator. Vamos
discutir algumas de suas particularidades e a descrição
de seu habitat. |